Niels VisserFISA Génie chimique

Nom : VISSER
Prénom : Niels
Entreprise : Rousselot
Parcours
« Quel est votre métier aujourd’hui ? »
En tant qu’ingénieur dans le pilotage de l’entreprise, je suis amené à organiser des essais et des expériences qui visent à améliorer nos procédés actuels ou à en développer de nouveaux. Ces essais ont lieu à différentes échelles et peuvent mener à des modifications de procédés, le dimensionnement et l’installation d’équipements ou encore l’industrialisation de nouvelles lignes de production.
Je suis également en charge de la gestion quotidienne du pilote, à savoir de ses ressources (humaines et matérielles), des stocks et de la planification des opérations de maintenance afin que les différents projets puissent être menés à bien dans les meilleures conditions possibles.
Apprentissage
« Pourquoi avoir choisi la voie de l’apprentissage ? »
Tout a commencé lors de la journée portes ouvertes de l’école. C’est là que j’ai entendu parler de l’apprentissage pour la première fois et, grâce à l’enthousiasme de Mr Joulia, j’ai immédiatement été attiré par la possibilité de travailler dans l’industrie tout de suite après mon DUT tout en suivant une formation d’ingénieur génie chimique. Passer trois ans dans une entreprise m’a paru un avantage indéniable sur la voie classique.
Par ailleurs, cela m’a aussi semblé un bon moyen de déterminer quel genre de poste je rechercherai par la suite. Ainsi, bien qu’initialement attiré par la production, je me suis finalement orienté vers une fonction davantage axée sur la recherche et le développement. La coopération avec la production reste toutefois primordiale.
« En quoi la formation INP-ENSIACET vous a-t-elle permis d’accéder à ce(s) poste(s) et donc répondu aux besoins de votre employeur ou de l’industrie ? »
De nombreuses entreprises recherchent des apprentis ingénieurs. Dans le cas de Rousselot, il y avait besoin d’un apprenti expert production pour apporter un support à la gestion quotidienne de la production mais aussi pour participer et mener des projets d’amélioration.
La formation ENSIACET avait très bonne réputation dans l’usine grâce à l’apprenti que je remplaçais. Par ailleurs, mon maître d’apprentissage était aussi un ancien de Toulouse INP-ENSIACET et savait donc que la formation collait très bien au profil qu’il recherchait.
Enfin, je tiens à remercier les personnes qui gèrent la formation à l’école pour leur travail de très grande qualité en aidant des étudiants bac+2 à contacter des entreprises variées et, pour ma part, souvent inconnues avant de commencer à chercher un contrat d’apprentissage.
3 conseils aux futurs ingénieurs actuellement en formation sous statut apprenti à l’A7 ?
- Tout d’abord, continuer à travailler les matières vues à l’école pendant les périodes en entreprises. Cela évite d’avoir une période de ré-acclimatation à chaque fois et peut aussi être une aide au travail.
- Ensuite, pour ceux qui travaillent en production, ne pas hésiter à se rapprocher des opérateurs qui voient les équipements tous les jours. Ils sont une mine de connaissance et peuvent apporter énormément de savoirs pratiques. Cela permet ensuite de mettre la théorie en perspective et de garder un œil critique sur ce que l’on apprend.
- Enfin, si cela est possible, faire sa mobilité internationale dans un contexte professionnel. On m’avait fait comprendre au début que ce serait très difficile, voire impossible. Toutefois, en continuant d’en parler, de faire savoir qu’on veut partir au sein de l’entreprise et en étant irréprochable dans son attitude, les choses peuvent changer et déboucher sur un travail à l’étranger dès la sortie de l’école !
En résumé
L’apprentissage est une voie exigeante mais le jeu en vaut la chandelle !